Avec l’IA qui avance à toute vitesse, t’as peut-être l’impression que c’est trop tard pour te lancer. Moi aussi, je me posais la question y a 2 ans. Et pourtant, aujourd’hui je vis à 100% du graphisme, avec plus de 200 clients accompagnés.
Dans cet article, je te partage les vraies questions à se poser si tu veux te lancer sérieusement.
Spécialiste ou généraliste ?
Tu peux faire un peu de tout ou te nicher sur une offre précise. Perso, j’ai choisi logos et identités visuelles minimalistes. Moins de compétition, plus de clarté, plus d’efficacité. Et attention : être « spécialisé » ≠ « spécialiste ». Dis-toi juste que tu te concentres sur un domaine.
Freelance = chef d'entreprise
Tu ne feras pas que du design. Tu gères aussi les devis, les appels, les relances, les réseaux, la strat. C’est pas un métier créatif à 100%. Mais si t’aimes apprendre et t’organiser, c’est passionnant.
Doutes, syndrome de l'imposteur et premières missions
Tu te sentiras jamais 100% prêt. Faut y aller quand même. Tu peux proposer des missions gratuites ou low-cost pour valider tes compétences, obtenir des retours, construire un vrai portfolio. C’est ce que j’ai fait avec mon « concours logo gratuit » quand je me suis lancé.
Ta spécialisation crée ta différence
Pas besoin d’être le ou la meilleure. Juste d’être clair sur ce que tu proposes, à qui, et pourquoi. Tu veux faire des identités pour les thérapeutes ? Fais-en une spécialité. Montre-le dans ton portfolio, ta com’, ton offre.
Pas de client sans visibilité
T’as 3 options : pub payante, cold DMing ou calling, ou contenu organique. Les réseaux, c’est dur, mais gratuit et ultra puissant. Partage ce que tu fais, tes process, tes réflexions. Tu vas progresser et créer des opportunités.
Ton offre, ton process, tes prix
Pas de blabla. Juste une offre claire, avec un processus cadré. Tu peux proposer des forfaits plutôt qu’un TJM, ça rassure. Et explique tout dès le premier appel : ce que tu fais, comment tu le fais, combien, et pour qui.
C'est pas que du design, c'est une stratégie business
Tu peux viser le volume (rapide, pas cher) ou le haut de gamme (moins de clients, mais tarifs plus élevés). Moi, j’ai choisi la deuxième option. Mais les deux marchent si t’es clair avec toi-même.
Ton quotidien : taff, liberté, IA et réalisme
Je bosse plus qu’en CDI. Mais j’ai le choix. De mes clients, de mes horaires, de mes projets. Et l’IA ? Elle te remplacera pas si tu deviens bon dans ton domaine, que tu comprends tes clients, et que tu structures ton activité.
En conclusion
Oui, c’est encore le bon moment pour devenir graphiste. Mais faut le faire avec les bonnes questions en tête :
- Est-ce que je suis prêt(e) à sortir du confort ?
- Est-ce que je peux structurer une offre claire ?
- Est-ce que je suis prêtt(e) à apprendre en continu ?
Si oui : vas-y. Et si tu veux creuser tous ces sujets en détail, abonne-toi. J’ai prévu une série de vidéos et d’articles pour t’aider à vraiment te lancer.